Back to the Past!
Dans l’histoire du groupe Aerosmith, l’année 79
n’est pas synonyme de grande joie. En effet, c’est vers ces eaux là que pas mal
de tensions apparaissent au sein du combo. Entre, les problèmes d’alcool, de
drogues, divergences d’opinions et j’en passe… l’ambiance n’est pas au beau
fixe. Cependant, il s’agit aussi de leur passage remarqué au Day on the
Green Festival. Ce festival fondé en 73 se tenant à Oakland en Californie,
présenté par Bill Graham, fut extrêmement populaire durant cette époque et ce
jusqu’en 90. Des grands noms de la musique rock d’y sont produits. En effet,
entre les Cheap Trick, Fleetwood Mac, Eagles, Led Zeppelin et les autres etc.… Aerosmith
ne déroge pas à la règle. Et si nous détaillons, un peu plus le contenu du gig
des bostoniens. Alors c’est parti.
En ce 21 juillet 79, le show, planté dans un décor kitsch à
base de palmiers dans une sorte de jungle surmonté de deux dinosaures des deux
côtés de la scène, Aerosmith commence avec un tube de l’album Rocks de
75, Back in a Saddle. Steven Tyler hurle comme à l’accoutumée
sans fausseté car il faut avouer que c’est un chanteur hors pair. Quoi vous
avez dit « pas objective » ? Ca se pourrait bien mais tendez l’oreille
et dîtes moi qui peut rivaliser avec mister Tyler et on en recausera ensuite.
Le combo semble en forme et envoie les riffs à la pelle. Sur scène on ne décèle
pas qu’ils sont en froid. Après avoir mis été mis en selle, on nous envoie dans
le wagon du rock n roll Train kept A rollin , chanson de Tiny
Bradshaw que moult groupes de rock ont repris (Metallica par exemple, ndlr). En
tout cas, bien que le son ne soit pas du Dolby Surround 5.1 et que les
transitions soient scabreuses car il s’agit un Bootleg (une video non
officielle, ndlr), il n’empêche que ce live est d’une super teneur musicale.
Bon on est loin, d’une image policée de You Gotta Move mais qu’importe
c’est quand même un super témoignage de l’âge d’or d’Aerosmith et c’est brut de
décoffrage. Effectivement, il n’y a pas une kyrielle d’effets scéniques magistraux. Tous
les titres joués datent de l’ère Columbia et donc sont d’une puissance à toute épreuve. De plus, on retrouve une partie psyché sur Lord of the Thighs comme
s’ils avaient été envoutés et c’est exquis de voir ceci à l’écran. Ce qui est extra
de constater c’est que Joey Kramer se débat comme un beau diable
derrière ses fûts. Il se lève de son tabouret, se met dans des situations
complices avec le leader etc.… Il semble en plein transe lui aussi, ce qui est
rare lui qui est plutôt discret. En ce qui concerne Joe Perry, tout de
blanc immaculé, il fait preuve d’une
grande dextérité à la gratte. Vous me direz ça ne change pas de d’habitude. On
y voit aussi toute une horde de hippies rock dans la foule avec un look très
seventies. Comment que c’est agréable de se replonger dans les années fastes du
rock n roll. Le spectacle rock n rollesque s’achève sur deux chansons de
rappel. La reprise des Beatles, Come Together et Toys in the Attic qui
débute avec une explosion de fumée en guise de point d’orgue à la musique rock.
En tout cas, bien que ça ne soit pas net du début jusqu’à
la fin, il faut voir ce live qui est une super démonstration d’Aerosmith au zénith
de sa gloire !
Setlist:
Back in the Saddle
Train kept a Rollin'
Mama Kin
Train kept a Rollin'
Mama Kin
Big ten inch Record
Reefer Head Woman
Lick & a promise
Think about it
Seasons of Wither
Bone to Bone (Coney Island White Fish Boy)
Lord of the Thighs
Sweet Emotion
Get the Lead Out
Walk this Way
Draw the Line
Same old song and dance
Come Together (Rappel)
Toys in the Attic
Sweet Emotion Live at Day on the Green:
Alicia FIORUCCI
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