Never to Young for Rock n Roll!
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Site web: http://www.theflashband.fr/
Parmi toutes ces idioties
musicales remplies de Justin Biberon et de Zero Direction, il est bien
sympathique de fourrer son nez, du moins, ses esgourdes dans une musique de qualité.
Et c’est bien ce que vont nous proposer ces longoviciens se nommant The
Flash. Ce groupe ne vous dit pas encore grand-chose puisqu’il vient à peine
de sortir son premier album éponyme. Mais quel beau démarrage, vous verrez tout
ça par la suite. Après avoir égrené les scènes lorraine, remporté le tremplin
Purple Idols au Luxembourg et fait une tournée dans le pays de Gary Moore, tout
cela grâce à Michel Ruer de Radio Aria, les voilà signés chez Bad Reputation
pour leur premier bébé. Allez c’est parti pour disséquer un peu ce nouveau né,
non mais.
Ce premier enfant comporte 11
chansons originales en anglais et ne comporte aucune reprise, ce qui est
d’emblée salutaire et respectable. Dès l’ouverture, nous sommes envahis par une
sensation de bonheur car l’opus va être tout en crescendo. Les premières notes
résonnent pour laisser un certain suspens et voilà c’est au milieu de la
première chanson City que les
festivités « rock n rolliennes » débutent. Un élément qui est plus
qu’intéressant chez ce tout nouveau groupe c’est la présence d’une femme, Elise,
dans un univers rock. En plus, la donzelle ne fait pas comme la plupart de ses
consœurs qui ne jurent que par la longueur minimale de leur jupe au détriment
de la voix. En effet, Elise met tout en œuvre pour que l’on retienne seulement son
organe vocal, rien d’autre et ça marche. Assurément, son timbre rappelle celui
de Grace Slick de Jefferson Airplane avec quelques incursions dans l’unviers
Fleetwood Mac. The Flash est un groupe contemporain mais tout rappelle que
leurs références prennent racines dans les années 70. En effet, la guitare
tenue par Lucas genre funky rock nous
replonge dans ce que faisait le regretté Hendrix. D’ailleurs les cases
de l’instrument n’ont pas de secret pour lui tant sa dextérité est perceptible.
Mais Lucas, n’est pas le seul à tenir le manche dans ce quintet puisque la
guitare rythmique est emmenée par Thomas. Ce jeune homme, à l’allure
discrète, nous prouve qu’il est loin d’être manchot. Ce qui surprend c’est la
maturité des compositions puisqu’ils n’ont même pas 30 ans, sauf leur bassiste Fabien
qui est un peu plus âgé. Chez The Flash on ne se contente pas de faire du rock
actuel à la sauce vintage genre « copier-coller », mais on prend
plusieurs influences, entre autre le funk, pour en tirer le meilleur et
l’arranger à sa manière. Cette couleur est mise en exergue sur LA Funky.
D’ailleurs, sur cette piste, Fabien démontre une belle complicité avec son
compère rythmique Simon derrière les fûts. Dans la catégorie des
morceaux qui vous foutent les poils, on retrouvera Summer Ended et Lack
of Words qui sont d’une subtilité sans faille. De plus, cette formation a
déjà un clip professionnel à son actif sur leur chanson Half a Sad Man, Half
a Dreamer qui nous replonge dans les années fastes du rock n roll puisque,
d’une part il est en noir et blanc et d’autre part la voiture ancienne ne
trahit pas d’où il se sont inspirés. En tout cas, belle inspiration.
The Flash : un groupe qui,
dans le paysage rock actuel, a sa propre marque et sa propre identité. Cet opus
est une réussite et il faut qu’ils persévèrent dans ce sens. Faîtes vous
flasher les cages à miel les gens, vous verrez ça fait franchement du
bien !
Premier clip, Half a Sad Man, Half a Dreamer:
Alicia FIORUCCI
Pour un premier album, c'est plutôt une réussite ! la chronique nous encourage à écouter ce groupe, ce qui est le but premier. La manière de nous faire titiller les oreilles en citant quelques influences qui s'avèrent bien présentes dans ce disque (seventies, hendrixienne, funky..)n'est que salutaire.
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