Vamos!
Les sons métallisés ne sont pas
uniquement réservés aux pays scandinaves ni anglo-saxons. En effet, nos
congénères venus des contrées méridionales se débrouillent bien aussi dans ce
créneau musical. C’est bien ce que nous prouve Mägo De Oz qui, provenant du
pays de Dali, nous peint un tableau musical haut en couleurs et en ambiances.
En parlant de Dali, attardons nous un instant sur la pochette qui est d’un
graphisme exquis. On voit peu de devanture de disques de cette teneur dans le
monde du métal. Mägo de Oz soigne son artwork et par conséquent ses auditeurs, en
nous faisant pénétrer tout doucement dans leur antre mystérieux. Chaudrons,
sorcières plutôt sexy, parchemins, araignées, squelettes tout y passe sous la
patte de Gaboni, dessinateur pour ces joyeux drilles depuis 97.
Allez venons en directement à
leur tout nouvel opus s’intitulant ‘Hechizos, Pocimas y Brujeria’ que
l’on traduit par « Sorts, potions et sorcellerie » un programme
enchanteur que nous propose notre Magicien d’Oz. Il s’agit du premier grimoire
auditif en compagnie de Javier Dominguez, dit Zeta, qui a le don de nous
ensorceler avec son timbre de voix chaud pouvant atteindre des notes pouvant se percher
au niveau des cieux. En même temps, le gaillard est professeur de chant, ça
aide pas mal vous me direz. On se retrouve vite fait bien fait dans un métal
rempli d’intonations celtes, grâce à la présence de violon et de flute, comme
c’est leur marque de fabrique, sans en oublier les riffs incisifs, rapides et
traditionnels qui tiennent à cœur au mouvement des mecs aux cheveux longs. Le
côté heavy metal est mis en exergue sur Xanandra parmi tant d’autres. Ce
qui est vraiment agréable avec Mägo de Oz c’est que l’on se retrouve dans un
esprit festif, telle une grande fiesta pagana …
Les magiciens nous entraînent aussi du côté Hard Fm surtout sur Sacale
Brillo a una Pena dû à la présence d’un clavier. L’énergie et l’émotion sont autant de critères
qui font la force de Mägo de Oz. Leur dernier album en est bel et bien le
témoignage car c’est un élixir de bonheur dans lequel il est bon de se noyer.
De plus, ils ne surfent pas sur la vague du chant dans la langue de Shakespear,
mais restent fidèles à celui de leur langue natale, ce qui a le don de nous dépayser
les esgourdes. De plus, cet album est agrémenté de deux instrumentaux Celtian
et A Marcha das Maigas qui sont dans la pure tradition folk/métal. La
flute et le violon sont ainsi mis à l’honneur sur ces deux titres qui sont
dansants à souhait. Et comme ce groupe aime la diversité, Zeta cède sa place de
leader vocale à Patricia Tapia sur Brujas ce qui donne un bon aspect à
l’ensemble de l’album. Le seul reproche et encore que l’on puisse faire à cette
rondelle c’est sa longueur mais comme chaque titre est un enchantement ce point est amplement acceptable.
En tout cas, ce nouveau tome de
formules magiques, selon Mägo de Oz, est une merveille du genre folk métal. A
la fin de l’écoute de ce dernier nous sommes dans un état d’allégresse tant ce
qu’il se dégage de nos enceintes nous emballe. L’envoûtement a opéré et ce pour
notre plus grand plaisir. Mägo de Oz à conseiller à tous les dépressifs …
Petit clip pour vous mettre en appétit, El Libro de las Sombras tiré du dernier opus de Mägo de Oz:
Il est vrai qu'en écoutant ce petit clip joint, ça change d'un vieux Iron Maiden, les bases sont métallisées, comme vous dites demoiselle au début, mais le reste est intéressant et un peu de changement fait du bien et ça donne la forme, comme vous dites demoiselle à la fin !!
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