mercredi 6 mars 2013

SUBSONIC, Apocalypse Circus (2012)

Metallize your Day!

Site de Subsonic ICI


En Hexagone, on a tort de penser que le rock est quasi inexistant voire à six pieds sous terre. En effet, quand nos amis étrangers pensent à notre patrimoine musical ils se dirigent plus volontiers vers Piaf, Sardou et autres de cette trempe, il n’empêche que nous avons bel et bien notre lot d’artistes électrisants. Assurément, dans les années 70 et 80 nous avions Shakin’ Street, Trust, Asphalt Jungle, Ange etc… Eh bien, vous savez quoi, la jeune génération ne s’est pas laissée abattre et elle a perduré toute cette énergie afin de secouer notre « beau » pays de plus belle. Après les Noir Désir, No One is Innoncent et Mass Hystéria, de manière plus contemporaine, nous voici en présence d’un groupe originaire de Nantes, datant d’il y a une petite dizaine d’année, Subsonic. Ce power trio nantais a déjà 2 opus à son compteur et nous resserve un 3e répondant au doux nom d’’Apocalypse Circus’. Rien qu’à la lecture de l’intitulé, vous pensez que cela va être un joyeux bordel ? Eh bien, je vous donne amplement raison cela ne va pas être triste loin de là. Je m’explique car Subsonic le vaut bien, passons donc à la moulinette ce tout nouveau brûlot made in France.


Allez, opération métal en vue, dès les premières notes on est déjà embarqué dans leur monde rempli de puissance. L’intro à la basse tenue par Pierre Parys sur Hostile, premier morceau de cet Apocalypse Circus est pleine de lourdeur rageuse et sonne comme un hymne. Les textes de Subsonic sont empreints de Bonvoisineries mais à une époque où Trust n’était pas encore l’ombre de lui-même. Puis, les 3 gaillards nous montrent une autre couleur toujours autant incisive mais plus hard rock avec quelques pointes électros à la Rob Zombie comme dans Magma (instrumental).  Ce qui est vraiment appréciable chez Subsonic c’est que les paroles sont vraiment bien mixées et la diction compréhensible à l’instar des rappeurs. Tout ce boulot, on le doit à Pierrot.  On n’est pas à tendre l’oreille pour déceler leur message. De plus, le métal et le hard rock ne sont pas les seuls horizons qu’ils explorent. En effet, sur Babylone Pogo l’esprit des Sex Pistols n’est franchement pas bien loin … God Save Subsonic, yeah ! N’empêche, nous avons à faire ici à une musique de feu à l’instar de son artwork que l’on doit à Kaiser Sauze ( le site ) qui a, entre autres, assuré l’affiche du Headbang Contest (interview Cyril Jack ICI ). Autant dire que l’individu connaît le sujet rock et sait répondre à cette demande métallisée.  Que serait le métal sans rythme aussi ? La batterie est telle une furie en chaleur aux hormones sur-vitaminées, ça cogne sec et net. Quelle énergie David Rouillard ! Mais comme tout bon groupe de rock, ils savent jouer avec l’émotion et le feeling comme sur Que la Bête Meurt où nos compères démontrent leur talent de nous foutre les poils. Le message est toujours autant percutant ne vous inquiétez pas, aucune place pour la niaiserie chez eux.  De plus, la 6 cordes cisaille à mort, les riffs sont bruts de décoffrage, dépotants autant d’ingrédients que Frédéric Vogel choisit avec soin pour sa recette estampillée cocktail explosif.   

En tout cas, si vous êtes en manque d’une bonne dose de métal à la sauce française, ne cherchez plus bien loin, Subsonic c’est LE groupe qui comblera cet état laconique. Ce mélange de gros son accompagné de textes vindicatifs en font une des formations fortes de ces dernières années. Lors de leur passage près de chez vous ne les rater pas car ça pulse à donf’ et cela fait vachement du bien. A ce propos, ils seront en compagnie de Greenwich Cavern le 16 mars à l’Entr’Pot d’Audun-le-Tiche. Alors sortez de chez vous go !

Clip Officiel, Hostile:



Alicia FIORUCCI



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