I Can Hear You!
Hier, lundi 3 décembre 12, on
fêtait l’anniversaire, d’une personnalité détonante dans le monde du rock n
roll. Eh oui, Tonton Ozzy fêtait ses 64 ans et j’espère bien qu’il a
encore toutes ses dents. Quoi que, je ne
mettrai pas ma main au feu, mais je pense qu’il en a laissé une lors la
décapitation de la chauve-souris dans les années 80. Peu importe mais ce soir,
dans Rocking in a Free World, nous allons profiter de cet évènement pour
revenir sur un live du Prince of Darkness datant d’il y a tout
juste 10 ans. Vous voyez de quel concert il s’agit ? Non, eh bien ce soir
on va se replonger dans le Live at Budokan.
The Godfather of Heavy Metal
accompagné de ses sbires va envahir le Japon pour le plus grand plaisir de son public
issu du pays du soleil levant. D’ailleurs, ils ne vont pas être déçus les
japonais. Le show démarre avec un I Don’t Know des plus
puissants. Faut dire que son groupe n’y est pas étranger. En effet, l’ex Black
Sabbath s’est entouré des meilleurs musiciens de la scène hard rock voire
metal. On retrouve à la guitare Zakk Wylde de Black Label
Society, à la basse nous avons mister Robert Trujillo qui était dans
Suicidal Tendencies ainsi que Black Label Society, aux claviers John
Sinclair ayant joué avec Uriah Heep et à la batterie Mike Bordin de Faith No More. Autant dire qu’Ozzy n’a pas
pris des manchots dans le style. Dans ce concert, il nous passe en revue toute
sa carrière solo seul le rappel nous remémore le Sab’ car il s’agit de Paranoid.
Il va de soit qu’un show d’Ozzy sans Paranoid c’est comme un guitariste
sans guitare : ça ne sert à rien ! Et en parlant de « gratteux »,
l’ami Zakk Wylde nous offre un sublime solo oscillant entre hard/metal et
intonations classiques à la fin de Suicide Solution. Le public, qui
normalement est connu pour être assez réservé, se montre vraiment ravi de
participer à ce concert d’une excellente qualité. Un seul petit bémol, la voix
d’Ozzy part des fois en vrille et est faiblarde par endroit. Mais bon on lui
pardonne car il n’a vraiment plus rien à prouver. Ce qui, par contre, est plus
qu’agréable c’est de le voir prendre son pied tel un gosse. Il court d’un bout
à l’autre de la scène, sourit tout le temps, interagit avec le public, saute
sur son pied de micro….Enfin bref, une multitude d’attitudes joviales sont
présentes ce qui n’enlèvent en rien à la qualité musicale. Des fois, on aurait
presque l’impression de voir papy en train de faire rire les petits enfants. En
tout cas, il semble heureux et le show s’en ressent car on passe 1H45 de pur
plaisir à grands renforts de riffs incendiaires et d’une rythmique carrée et
implacable. De plus le son est vraiment bien équilibré aucun instrument n’est
lésé. En tout cas, nous avons à faire à du lourd avec ce live qui ferait sans
doute parti des meilleurs de l’ère 2000. De plus, Ozzy et ses compères nous démontrent
que le rock n’est nullement dénué de finesse. En effet, sur les titres Road
To Nowhere et Mama I’m Coming Home c’est la sensibilité qui reprend
ses droits. Et je vous assure qu’on a franchement les poils lorsque l’on écoute
ces titres. En tout cas, la setlist est chiadée car on va de Mister Crowley
à Bark at the Moon en passant par Gets me Through (de l’album de
2001 Down to Earth, ndlr) sans oublier l’inégalable Crazy Train et No
More Tears et bien d’autres encore...
N’empêche que tonton Ozzy se fait vraiment plaisir et nous aussi. Ce live est vraiment une pure missive rock qui dépote. Tous les ingrédients sont réunis pour que nous arrivions à une super recette auditive. En tout cas, les japonais qui ont assisté à ce concert du 15 février 2002 ont dû ressortir ravis tout comme nous depuis notre canapé. Keep on rockin’ et bonne séance rock n rollienne !
Petit extrait Paranoid:
Alicia FIORUCCI
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