Southern rock in Lorraine!
(quelques photos et vidéos viendront ultérieurement agrémenter ce petit report de concert)
En cette période de fêtes de fin
d’année on n’en oublie pas moins la musique qui nous tient tant à cœur, à
savoir le rock n roll. En effet, ce 14 décembre, nous avons eu le droit à une
déferlante de southern rock grâce à la superbe affiche de Chez Paulette, les
français de Natchez et les américains de Molly Hatchet. La belle
Paulette est réputée dans le milieu rock. Effectivement, elle a accueilli en
son antre des artistes tels que American Dog, Skinny Molly mais aussi Tony Joe
White ainsi que Sinclair et les Têtes Raides et bien d’autres encore. Autant
dire que Madame Paulette est une vedette dans l’univers de la musique du
diable. Mais revenons-en à nos amis sudistes. Les deux groupes n’en sont pas à
leur premier coup d’essai en termes de scène commune. Assurément, ils ont déjà
l’habitude de se côtoyer. Ils avaient déjà joué ensemble, notamment au Trabendo de Paris, deux ans auparavant.
Les festivités, aux senteurs
sudistes, débutent vers 21h et c’est Natchez qui se lance en premier. Que dire
à propos de ces gaillards venus tout droit du 51 ? Natchez c’est 25 ans de
rock n roll et ce toujours avec de l’actu. Et cette année n’est pas en reste
car ils viennent de sortir un tout nouveau et tout chaud double album, Double
Dose , côté pile c’est en français, côté face en anglais. Et en ce
vendredi 14 décembre ils allaient nous proposer des titres de ce nouvel opus
flambant neuf qui est une vraie perle
sudiste. De ce joyau made in Marne, on retrouvera des morceaux comme Amerique’n
Blues, Camaro, Je marcherai droit etc… sans en oublier les anciens titres
qui sont de la dynamite comme Tais Toi, Coude sur le Bar, Chaman, Paradis
avec toi et many more. Les frangins Aeschbach (Babach’ et Manu),
chapeaux de cowboys vissés sur la tête plantent réellement le décor de l’esprit
sudiste mais pas que puisque la partie rythmique est vraiment dans le ton classic
rock 70’s. En effet, Ben à la batterie et André à la basse
forment un duo à l’instar de Joey Kramer et Tom Hamilton. En tout cas, les
Natchez vont monter en puissance durant le long du set et ils enflamment
littéralement les planches de Chez Paulette.
Les solos sont précis, la voix
bien calée, la batterie franche directe et carrée surmontée par la basse qui
assure le coagulant de tous ces ingrédients font de ce concert une belle
recette et la sauce prend allégrement. De plus, on décèle dans la foule des
membres de leur fan-club puisqu’ils arborent fièrement leur Tshirt à l’effigie
de leur groupe de prédilection. Natchez et ses fans c’est comme une petite
famille et tout cela est bien agréable surtout à l’heure ou l’individualisme
est roi. C’est après une bonne heure de concert que les Natchez s’éclipsent
pour laisser la place à leurs acolytes de scène Molly Hatchet. Attention
mesdames et messieurs, nous avons avoir droit à du lourd, du très lourd Chez
Paulette. Le combo se met en place doucement jusqu’à ce qu’envoie les riffs
incisifs menés de main de maitre par Bobby Ingram. D’ailleurs, c’est lui
qui a repris le flambeau de ce groupe où aucun membre n’est originel hormis Dave
Hlubek qui désormais prend e rôle de guitare rythmique. Dès leur entrée en
scène on se rend compte qu’ils sont bien issus du pays des Stars and Stripes
tant au niveau look qu’au niveau attitude. Leur concert va durer près de 2H. 2h
durant lesquelles on va en avoir plein les oreilles. Les Ricains vont nous
proposer leurs standards tel que Flirting with Disaster mais aussi des
reprises comme It’s all over now des Stones et un Free Bird de
leurs confrères Lynyrd Skynyrd. En effet, ils nous envoient ces covers puisque
leur dernier opus Regrinding the Axes en comporte quelques unes. Parmi
celles-ci on retrouve Bad to The Bones de l’ami Thorogood mais aussi Melissa
des Allman Brother Band. Dans l’équipe Hatchet nous avons une nouvelle recrue
aux fûts Scott Craig qui est un diable en furie. Il martèle ses peaux
avec une telle férocité qu’on a presque l’impression d’être en face de Lars
Ulrich de Metallica. Cette hargne est compensée par le jeu assez doux de Tim
Lindsey, son compagnon rythmique à la basse. Bien qu’il soit discret sur
scène Tim se démarque avec sa décontraction et son jeu précis. Cela dit le rock sudiste reprend ses droits
avec les plages de claviers made in John Galvin qui nous transporte dans
les contrées de leur Jacksonville natal. Phil McCormack est le trublion
de la bande il communique avec le public et prend vraiment un grand plaisir à faire le spectacle avec quelques chorégraphies avec Bobby Ingram. Ce set est
toute en rage et on pourrait seulement regretter que le son était un peu trop
fort. Cela dit, on n’en ressort pas avec des acouphènes et heureusement. A la
fin de leur prestation les Molly Hatchet se prêtent aux jeux des autographes et
photos souvenirs et on voit qu’ils essaient de prendre du temps avec leurs
admirateurs.
En tout cas, ce concert double
scène franco-américaine est vraiment une réussite, les 200 personnes ayant fait
le déplacement en sortent ravies et je suis sûre que bon nombre d’entre elles
se perdent dans le tourbillon de l’American Dream. Le tandem scènique
Natchez/Molly Hatchet fonctionne à merveille et vivement la prochaine. Keep on
rockin’
Alicia FIORUCCI
Oui c'était comme ça !!!!
RépondreSupprimersuper compte rendu, oui c'étais bien comme ça.
RépondreSupprimerUn peu fort le volume, surtout la guitare de Bobby Ingram.
C'étais une excélente soirée !!!!