lundi 22 octobre 2012

Sixty-Nine Vette "Pussy, Booze and Rock N Roll"


Alors voilà la devise « Punk’s not dead » est définitivement approuvée. Le groupe Sixty Nine Vette est là les gars (les filles aussi faut pas les oublier bordel). « Pussy, Booze et Rock&Roll » qu’est-ce que c’est ? Non, ce n’est pas le dernier sex-toys à la mode avec ses effets vibrants  et vert fluo à picots mais bel et bien le nom du tout premier album de ce super groupe punk originaire de la Marne ! O my God, mais qu’est-ce que cette région est prolifiquement bonne musicalement (y a les Quince Jelly, Natchez, les Z’ahuris). Franchement it’s only rock&roll but I like it!  Mais bon revenons à notre houblon: 69 Vette. Alors avant même de commencer à décortiquer l’album, décortiquons le nom du groupe. Oui, il est quand même bien original celui-ci. Alors tous les gars du Band sont des fans de tout ce qui se rapporte au vintage, donc « Vette » est le diminutif de Corvette et 69 l’année de leur modèle de corvette préférée, cela dit ce nombre peut avoir une signification moins conventionnelle. Je vous laisserai le soin de faire votre propre « brainstorming » !
Dès le lancement de la galette sur la platine, ça plante le décor, l’influence des Ramones est proche même très proche, ça balance net avec « No tough guys in Love », les seules différences avec les faux frères New-Yorkais sont : les chansons durent plus longtemps que 2 minutes, tournent plus autour des 3 minutes  et il y a présence de solos de gratte ! D’ailleurs, cette dernière est assurée parRital et il manie le manche de main de maître (sans sous entendu les gars hein ?!).  Puis s’enchaîne sur« Jeffrey’s Gone » qui démarre avec un rythme aux drums où l’on pourrait entendre « he oh let’s go » au loin ! Les fûts (non pas ceux de bibines quoi que…) sont menés à la baguette par Sam et ça déchire ! Le titre s’engouffre peu à peu dans le domaine heavy-hard rock sans perdre de vue l’intensité punk ! La voix de Fred, ne serait pas sans rappeler celle de Blaze Bailey (ex chanteur d’Iron Maiden post Bruce Dickinson) ! Ensuite, vient l’heure du 3e titre qui s’intitule « We are Brothers »comme pour nous nous rappeler d’où viennent leurs influences ! Je me surprends à me faire un pogo facial des plus original. Sérieux, jusque là, les pros du 69 in a CorVette , nous envoie du bois ! Comme je dis souvent, ça dépote ! Nous voici donc au milieu de l’album, eh oui ce dernier recense 7 titres, avec la bombe « Selling my soul » qui oscille entre punk et heavy metal ! Faut pas oublier aussi que les protagonistes viennent de différentes formations hard rock, comme la  Dynastie des Coyotes où officiaient Rital et Cachou (qui assure la basse dans 69 Vette). Puis moment d’accalmie mais de très courte durée sur « No Future with me » avant d’envoyer la purée au bout de vingt secondes l’éjaculation rock & rollesque est là, quelle jouissance ! C’est bon et c’est fort ! Chez 69 Vette c’est franc, direct sans fioriture superficielle, gras, distordu et surtout ça sent les gonades à plein nez ! La joute charnello-punkifiante va bientôt terminer sa course, nous sommes à l’avant dernier titre « Stay free » mais rien à voir avec celui de The Clash, c’est bel et bien une de leur compos tout droit sortie de leur passion pour le « Fuck’ N Roll » comme on peut qualifier le groupe. Sur cette chanson, comme les autres, d’ailleurs les chœurs sont à l’honneur. Ça scande comme lors d’une manif faisant valoir les putains de droit du rock & roll ! Allez nous arrivons à l’orgasme punkifié avec « Needle lied » chanson qui me fait penser à Poison Heart de qui…. ? Eh bien évidemment, des Ramones. L’album se finit avec un sublime solo Sixty-Nine Vette Live @ Orange Bleuede Rital qui nous prouve ses compétences guitaristiques, putain j’ai les poils, sérieux c’est dément ! Mais qui a dit que le rock & roll était la musique du diable ? J’en sais rien mais il avait sans aucun doute raison.
En tout cas, pour un premier opus les 69 Vette ont frappé fort et bien. Le quartet fonctionne à merveille et j’ai qu’une hâte d’entendre le petit frère de « Pussy, Booze and Rock & Roll ». Les gars, va falloir vous atteler à cette tache.
Un dernier mot les gens, si vous avez l’occase de les voir on stage courez y c’est de la pure tuerie, vous en ressortirez pas indemne et ça, ça défonce tout.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute and Keep on rockin’ until death ! Yeah ! Gabba Gabba Hey !

Alicia FIORUCCI

2 commentaires:

  1. Avec une telle chronique si ces "sons of the Bitch" n'aiment pas, alors......n'est-ce pas les Killers !!!!

    RépondreSupprimer
  2. les 69 envoient du bois et ça c'est un bonheur de les écouter!!! Punk n Roll c'est bien eux!

    RépondreSupprimer