Une soirée mémorable!
En ce samedi 2 juin 2012, une belle messe allait être célébrée dans la commune de La Chapelle Saint-Luc, près de Troyes! Eh oui, le festival La Chapelle 70’s allait prendre possession des lieux et ce pour notre plus grand plaisir. Il est 17H30, nous arrivons sur le lieu sacro-saint du rock n roll à savoir le centre culturel Didier Bienaimé. Nous prenons nos marques avant d’aller saluer l’organisateur mais pas que ça, vous verrez bien plus tard ne pas tout dévoiler d’emblée, répondant au nom d’Alan Sugar. Ce qui est agréable à La Chapelle c’est qu’un espace extérieur verdoyant est à notre disposition pour nous sustenter et nous désaltérer. En effet, nous allons avoir besoin de forces car ce festival à l’affiche du feu de dieu ne nous laissera pas beaucoup de répit compte tenu de sa qualité, et ça eh bien c’est tant mieux pour nos esgourdes et nos mirettes !
Allez, allons prendre notre
première dose musicale de la soirée avec le groupe Ratsinger qui
assurera l’inter-scène et les changements de plateaux car un seul mot d’ordre à
La Chapelle 70’s, jamais sans musique. Ratsinger, groupe de jeunes troyens qui
existe depuis déjà 6 ans est des plus prometteurs sur la scène hexagonale. En
effet, ce groupe nous distille un rock 70’s
mais avec des compositions en français ce qui n’est pas pour nous déplaire
mélangés à des riffs francs et travaillés, un cogneur en guise de batteur et
une bassiste qui nous retourne les tripes et nous obtenons Ratsinger. Le combo
est formé autour de Louis au Chant, Antonin à la guitare, un autre Antonin se
place derrière les fûts et Anne à la basse. Cette formation n’est pas sans
rappeler Téléphone. Leur look « dandy 70’s » est très bien ficelé
comme leurs créations « rock n rolliennes ». D’ailleurs, ces
passionnés de bonne musique ont assuré la première partie de Mademoiselle K à
la Cartonnerie de Reims. Autant dire qu’ils cartonnent et ont un bel avenir
musical devant eux. Les Ratsinger finissent leur premier tour de scène mais on
les retrouvera tout au long de cette belle messe. Passons maintenant aux
troyens par excellence sur la grande scène avec les Plug & Play qui
vont nous emmener vers les contrées texanes. Plug & Play est composé de
Christophe Andrieu à la guitare, de Fred au chant, de d’ Eric Varache dit Rico
à la batterie, de Julien Boisseau de Jesus Volt à la basse et revenons en d’Alan
Sugar à la guitare. Allez, hop c’est parti pour un set électrisant de bonheur.
Les riffs sont envoyés à la pelle sans non plus tomber dans les démonstrations
techniques à la mord moi-le nœud mais plus en tapant dans l’émotion et dans
l’efficacité rock comme on l’aime. Le chant est en anglais ce qui nous permet
un dépaysement total. Ce qui est bon de signaler c’est la collaboration
scénique qui respire l’amitié. On a le droit à des dos à dos entre Alan et
Christophe ainsi qu’un partage de micro pour assurer les chœurs. La prestation
des Plug & Play est bien rôdée. Et nous avons même le droit à un solo de
batterie de Rico qui frappe fort sur ses peaux. Les gens se pressent au devant
de la scène avec leurs objets de haute technologie afin de capturer le maximum
de clichés et de vidéos. Les bras se lèvent et les sourires sont sur toutes les
lèvres et si on avait été assis cela aurait été une standing ovation. En tout cas,
les Plug & Play ont assuré et pour info leur dernier bébé s’intitule
« Dead Line » et ce n’est que du bon
Puis retour aux Ratsinger avant d’accueillir Medicine Hat , qui commence à devenir des habitués de ce genre d’évènement. En effet, l’an dernier à Charmont ils nous avaient enthousiasmés et les londoniens comptent bien remettre le couvert. Après un « Brothers & Sisters » digne des Allman Brothers Band lancé à la foule, le show est prêt à être envoyé et cela ne va pas être de tout repos…loin de là! Dès le premier titre Cold Hearted Woman tiré de l’album Bone Dry on est déjà plongé dans l’ambiance sudiste à plein nez. Laurie Dalziel , bassiste fou et talentueux s’agite sur scène et va et vient de droite à gauche de la scène c’est bon de voir cela. Le concert prend vie et c’est plus qu’agréable. Mark Jackson continue avec Sweet Mama les titres s’enchaînent chez les Medicine Hat. En tout cas, quelle bonne dose de remède contre l’ennui et la routine ! On aurait tous besoin d’un flacon de Medicine Hat dans sa pharmacie « rock n rollienne ». Quant à la partie « guitaristique » qui est assurée par Stephen Loveday et Dusty Wright elle est digne d’Allen Collins et de Garry Rossington. On a à faire à de belles prouesses, la qualité est là c’est indéniable. Ce qui est aussi bon de dire c’est que le batteur Garry Bowler est venu sur scène pour être un peu plus près de l’auditoire le temps d’un instant. De plus, les Medicine Hat ont plus d’un tour dans leur sac et rendent hommage à leur pays : l’UK. En effet, ils nous proposent d’une reprise de Motorhead, Ace of Spades comme quoi les genres peuvent se mélanger mais toujours avec brio.
Et c’est après une bonne heure de concert que s’éclipsent nos anglais sous les applaudissements de l’assemblée. Et voici venu le temps de retrouver nos jeunes troyens des Ratsinger avant de laisser la place à un groupe majeur de la scène hard rock française des années 80 à savoir les Shakin’ Street mené de main de maître par Fabienne Shine, grande prêtresse du rock en France. N’empêche que les Shakin’ Street n’étaient pas revenus à Troyes depuis 1979 et c’est avec bonheur que nous les retrouvons ici dans ce beau festival. Allez pas de temps à perdre et c’est parti avec No time to loose que le show commence. Les riffs sont envoyés secs, nets et précis par Phil Kalfon et Olivier Spitzer qui sont loin d’être des manchots. On se retrouve vite fait bien fait dans les eighties. Fabienne vêtue d’une mini jupe léopard, demies bottes cloutées et mitaines rock dégage une présence de feu sur la scène de la Chapelle. Puis on poursuit avec Dancing for eternity comme si l’on n’avait aucune envie que ça s’arrête. Jean-Lou Kalinowski, bien qu’il soit discret, se distingue par son efficacité derrière ses fûts. Avec la nouvelle mouture des Shakin’ Street on retrouve un clavier qui est assuré par Philippe Bonanno. D’ailleurs, ce qui est intéressant c’est de constater qu’ils ne jouent pas uniquement des titres de l’ancienne époque mais aussi des chansons de leur derniers opus intitulé 21st Century Love Channel comme Tell me the Truth ou autre Viking Rock en passant par Six feet Under. En tout cas, Fabienne ne laisse aucune âme qui vive indifférente.
Le set se finit leur hymne Solid as a Rock et le public reprend en cœur le refrain avant que le groupe laisse la place à Dan Baird & the Homemade Sin. Mais avant de retrouver les américains retournons avec nos Ratsinger pour une dernière fois. N’empêche que ces jeunes rockers ont un beau destin devant eux. Et allez allons voir ce qu’il se passe du côté du pays des Stars & Stripes. Dan Baird arrive sur scène avec ses musiciens à savoir Keith Christopher à la basse, Warner Hodges à la guitare et Mauro Magellan à la batterie. On a tout de suite l’impression de voir débarquer l’esprit western. En effet, jeans et chapeaux de cow-boy vissés sur la tête et cheveux longs requis donc d’un coup d’un seul on est tout de suite dans un autre univers. La bande à Dan Baird vont nous proposer un concert tout en électricité. On aura le droit à beaucoup de guitares rageuses et un martèlement de batterie puissant ; en bref , un show explosif pour le plus grand plaisir des aficionados du rock sudiste avec une touche de hargne. En tout cas, Dan Baird & the Homemade Sin sont là pour nous pour clôturer cette superbe messe rock. C’est au bout d’une bonne heure que les Ricains quittent la scène et la foule est ravie d’avoir vu l’ancien des Georgia Satellites.Les lumières se rallument et les techniciens s’affairent à faire place nette sur la scène. D’ailleurs, j’en profite pour les féliciter pour leur travail car ils n’ont pas chômé pour nous offrir un beau spectacle. Pendant ce temps, tous les musiciens viennent ensuite se mêler à la foule en échangeant quelques paroles et aussi se prêter au jeu des photos souvenirs. Et tout cela dans l’amitié et la convivialité. Tous les amateurs de bonne musique sont là à discuter et à finir de boire son dernier verre tout en étant ravis de la soirée qu’ils viennent de passer. En tout cas, à la Chapelle 70’s on a eu le droit à un festival de qualité avec des prestations impeccables. Nous espérons que l’an prochain la bande à Alan nous proposera un évènement du même acabit. Et vous avez intérêt à être de la partie. FIORUCCI Alicia
Puis retour aux Ratsinger avant d’accueillir Medicine Hat , qui commence à devenir des habitués de ce genre d’évènement. En effet, l’an dernier à Charmont ils nous avaient enthousiasmés et les londoniens comptent bien remettre le couvert. Après un « Brothers & Sisters » digne des Allman Brothers Band lancé à la foule, le show est prêt à être envoyé et cela ne va pas être de tout repos…loin de là! Dès le premier titre Cold Hearted Woman tiré de l’album Bone Dry on est déjà plongé dans l’ambiance sudiste à plein nez. Laurie Dalziel , bassiste fou et talentueux s’agite sur scène et va et vient de droite à gauche de la scène c’est bon de voir cela. Le concert prend vie et c’est plus qu’agréable. Mark Jackson continue avec Sweet Mama les titres s’enchaînent chez les Medicine Hat. En tout cas, quelle bonne dose de remède contre l’ennui et la routine ! On aurait tous besoin d’un flacon de Medicine Hat dans sa pharmacie « rock n rollienne ». Quant à la partie « guitaristique » qui est assurée par Stephen Loveday et Dusty Wright elle est digne d’Allen Collins et de Garry Rossington. On a à faire à de belles prouesses, la qualité est là c’est indéniable. Ce qui est aussi bon de dire c’est que le batteur Garry Bowler est venu sur scène pour être un peu plus près de l’auditoire le temps d’un instant. De plus, les Medicine Hat ont plus d’un tour dans leur sac et rendent hommage à leur pays : l’UK. En effet, ils nous proposent d’une reprise de Motorhead, Ace of Spades comme quoi les genres peuvent se mélanger mais toujours avec brio.
Et c’est après une bonne heure de concert que s’éclipsent nos anglais sous les applaudissements de l’assemblée. Et voici venu le temps de retrouver nos jeunes troyens des Ratsinger avant de laisser la place à un groupe majeur de la scène hard rock française des années 80 à savoir les Shakin’ Street mené de main de maître par Fabienne Shine, grande prêtresse du rock en France. N’empêche que les Shakin’ Street n’étaient pas revenus à Troyes depuis 1979 et c’est avec bonheur que nous les retrouvons ici dans ce beau festival. Allez pas de temps à perdre et c’est parti avec No time to loose que le show commence. Les riffs sont envoyés secs, nets et précis par Phil Kalfon et Olivier Spitzer qui sont loin d’être des manchots. On se retrouve vite fait bien fait dans les eighties. Fabienne vêtue d’une mini jupe léopard, demies bottes cloutées et mitaines rock dégage une présence de feu sur la scène de la Chapelle. Puis on poursuit avec Dancing for eternity comme si l’on n’avait aucune envie que ça s’arrête. Jean-Lou Kalinowski, bien qu’il soit discret, se distingue par son efficacité derrière ses fûts. Avec la nouvelle mouture des Shakin’ Street on retrouve un clavier qui est assuré par Philippe Bonanno. D’ailleurs, ce qui est intéressant c’est de constater qu’ils ne jouent pas uniquement des titres de l’ancienne époque mais aussi des chansons de leur derniers opus intitulé 21st Century Love Channel comme Tell me the Truth ou autre Viking Rock en passant par Six feet Under. En tout cas, Fabienne ne laisse aucune âme qui vive indifférente.
Le set se finit leur hymne Solid as a Rock et le public reprend en cœur le refrain avant que le groupe laisse la place à Dan Baird & the Homemade Sin. Mais avant de retrouver les américains retournons avec nos Ratsinger pour une dernière fois. N’empêche que ces jeunes rockers ont un beau destin devant eux. Et allez allons voir ce qu’il se passe du côté du pays des Stars & Stripes. Dan Baird arrive sur scène avec ses musiciens à savoir Keith Christopher à la basse, Warner Hodges à la guitare et Mauro Magellan à la batterie. On a tout de suite l’impression de voir débarquer l’esprit western. En effet, jeans et chapeaux de cow-boy vissés sur la tête et cheveux longs requis donc d’un coup d’un seul on est tout de suite dans un autre univers. La bande à Dan Baird vont nous proposer un concert tout en électricité. On aura le droit à beaucoup de guitares rageuses et un martèlement de batterie puissant ; en bref , un show explosif pour le plus grand plaisir des aficionados du rock sudiste avec une touche de hargne. En tout cas, Dan Baird & the Homemade Sin sont là pour nous pour clôturer cette superbe messe rock. C’est au bout d’une bonne heure que les Ricains quittent la scène et la foule est ravie d’avoir vu l’ancien des Georgia Satellites.Les lumières se rallument et les techniciens s’affairent à faire place nette sur la scène. D’ailleurs, j’en profite pour les féliciter pour leur travail car ils n’ont pas chômé pour nous offrir un beau spectacle. Pendant ce temps, tous les musiciens viennent ensuite se mêler à la foule en échangeant quelques paroles et aussi se prêter au jeu des photos souvenirs. Et tout cela dans l’amitié et la convivialité. Tous les amateurs de bonne musique sont là à discuter et à finir de boire son dernier verre tout en étant ravis de la soirée qu’ils viennent de passer. En tout cas, à la Chapelle 70’s on a eu le droit à un festival de qualité avec des prestations impeccables. Nous espérons que l’an prochain la bande à Alan nous proposera un évènement du même acabit. Et vous avez intérêt à être de la partie. FIORUCCI Alicia
Ce jour là, ça dépotait sérieux, c'est le moins qu'on puisse dire !! le prochain est déjà prévu !!Comme si vous y étiez !!!
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