WOMEN ART!
L’art conjugué au féminin n’est
point vain. En cette fin septembre trois disciplines artistiques
m’intéressaient : la photo, l’art graphique et bien entendu la musique. Le
tout sous un même dénominateur commun, l’espèce femelle. Eh oui, l’art n’est
pas uniquement réservé aux « dégoupilleurs » de gonades mais les mitrailleuses
ovariennes savent aussi y faire. C’est pour cela que je me rendis dans deux
endroits distincts en ce 28 et 29 septembre. D’une part, le vernissage de
l’expo photo de Marion Ruszniewski
au Gibus Café et d’autre part Miss Tic exposant à la Galerie
W. Venez avec moi, je vais vous en toucher quelques mots.
Sylvia Hanschneckenbühl Photo: Marion Ruszniewski |
C’est avec une certaine
impatience mais surtout stress que je me dirige rue St Maur pour partir à la
découverte de l’univers de Marion Ruszniewski. Bien que la photographe
m’ait consacrée du temps pour une interview (ICI), il n’empêche que la rencontre en
chair et en os me mettait pas mal de pression. D’autant plus que j’allais aussi
rencontrer Isabelle Chelley (journaliste) qui elle aussi avait pris de
son précieux temps pour mon blog (Là) et que je lis depuis pas mal de temps. Tous
ces paramètres convergeaient afin que mon état nerveux puisse être épidermique
et d’ailleurs, il ne foutra pas le camp de la soirée entière (malgré quelques
verres ingurgités). Pire qu’un entretien d’embauche, je vous dis. Donc bon,
arrivée vers 19H sur les lieux. Nous sommes une poignée à être déjà là dès l’ouverture,
mais cette poignée va être démultipliée au cours de la soirée. Du coup, les
tabourets vont devenir chers. Les derniers préparatifs sont à pied d’œuvre et
voilà c’est parti après un petit speech de Marion. Le thème du soir « Ah
Les Filles », faut bien nous mettre sur un piédestal de temps en temps.
C’est autour d’une quinzaine de photographies live de nanas du rock que l’expo
de Marion s’articule. Entre autres Skin (Skunk Anansie), Melissa Auf der Maur
(Smashing Pumpkins), Natasha (As Dragon), Shirley Manson (Garbage) and many
more … il faut bien avouer que les gamètes femelles sont à l’honneur ce soir. Et
cela va perdurer durant la soirée car nous allons être gratifiés de deux
prestations scéniques. Sylvia Hanschneckenbühl pour ouvrir le bal, en
solo avec sa guitare électrique nous emmenant vers les contrées des songwriteuzes
à la voix duveteuse. Un voyage en première classe à travers ses compositions
originales reprenant l’esprit pop des années 60. Vous pouvez les retrouver sur
ses deux premiers albums Does not Sing Christmas et Absolute, Kalhua
& Bailey’s. Puis au bout d’une petite heure changement radical d’atmosphère
avec le groupe Madame Ex. Un quatuor de nanas punkfiantes chantant dans
la langue de Molière nous présentant leur premier EP. Show énergique et théâtralisé furent au
programme qui valait son pesant de décibels. Une soirée qui s’achève sous l’esprit
dépotant à souhait.
Photo Iphone, Galerie W |
Extrait "Les Uns, Les Unes", Miss.Tic |
C’est en un week-end que le plaisir d’être femme s’est fait de plus en plus ressentir. Dans une société dominée (c’est ce qu’ils croient) par les hommes, il est de bon ton de nous rendre hommage comme il se doit. A travers trois pôles (non pas, dance) à savoir: le pictural, la photographie et la musique, on est servi. En tout cas, l’art utérin a de bonnes heures devant lui et ce, pour notre plus grand plaisir.
Alicia FIORUCCI
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