samedi 27 avril 2013

BUCKCHERRY, Confessions (2013 - Century Media)

Rock on Fire!

Dans la catégorie des groupes puisant leur âme à la source des formations hardos provenues des 80’s, on retrouve les ricains de Buckcherry. Ce groupe, qui tira son nom d’un jeu de mot autour des lettres de Chuck Berry, nous revient en 2013 avec un tout nouvel opus répondant au doux nom de Confessions. Attention, habemus metal en vue pour cette missive. Eh oui, le fer de lance de cette messe Josh Todd vient prêcher la bonne parole de la musique du diable. Déjà, niveau visuel nous avons droit à deux versions. En effet, les californiens nous offrent le choix entre une pochette « choc » et une plus soft. Assurément, l’une d’entre  elle (je vous laisse deviner laquelle) représente une croix ensanglantée car encerclée de barbelés. Rien que ça ! Et les références bibliques vont se poursuivre jusque dans la liste des titres qui transcrivent, sur les 13 chansons (Judas, sors de là), les sept pêchés capitaux. Comme quoi ils tissent une métaphore filée, et nous on va dépieuter cet album dès maintenant.

D’emblée, lorsque l’on pose le disque sur la platine et que le premier démarre on est déjà dans l’ambiance. En effet, le morceau single de l’album Gluttony (qui signifie gourmandise) résonne à nos oreilles comme un dessert qu’il est bon de déguster. Les riffs de guitares emmenés par Keith Nelson soutenus par Stevie D sont francs directs sans fioritures. On pourrait y voir les descendants des Guns « fucking » Roses avec une touche de The Cult. Que pourrait-on dire de la partie rythmique. On sent les gars rôdés, le jeu batterie de Xavier Muriel et la ligne de basse de Jimmy Ashhurst s’enchevêtrent vraiment naturellement. Cette belle complicité est amplement perceptible sur The Greed. Niveau musique c’est du très bon, du carré. Cependant, les pistes de cette galette sont un peu trop prévisibles, on sait d’avance ce qu’il va se passer dans le morceau. Il manque un peu d’originalité comme s’ils avaient pris tous les ingrédients qui font une chanson rock et qu’ils avaient rassemblés sans y mettre leur touche personnelle. On a les solos placés à des moments connus à l’intérieur de morceaux rock. Néanmoins tout ceci est bien exécuté, il suffit de tendre l’oreille sur les tires  Water, Seven Ways to Die, Pride pour s’en rendre compte. De plus, les Buckcherry nous gratifient d’une ballade rock, The Truth, comme seuls savent les pondre ces mecs aux cheveux longs vêtus de cuir orné de clous. Un des morceaux forts de l’opus pourrait être Sloth auquel ils rajoutent une partie de cordes qui agrémentent agréablement leur composition. En tout cas, Confessions est un album pêchu et énergique où aucun temps mort ne figure à l’ordre du jour. On est dans le hard rock burné, chaud qui ne tergiverse pas trois plombes.


En tout cas, si cette missive n’est pas la plus transcendante du milieu rock n rollien compte tenu du côté laconique de sa singularité, il n’empêche qu’elle n’est nullement désagréable à écouter. Les ficelles du hard rock sont bien tenues et bien confectionnées. Buckcherry signent ici un opus qui en a, qui ravira les amateurs de gros son.

Gluttony:


Retrouvez cette chronique sur le site d'ULTRAROCK ici: http://ultrarock.free.fr/chroniques2013/buckcherry_13.htm

Alicia FIORUCCI

1 commentaire:

  1. Encore un groupe à découvrir !! Bons arrangements, des riffs tranchants !! Chronique qui donne envie d'en savoir plus !! N'est-ce pas le but de "Rocking in a Free World"....question ?? Je pense !!

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