vendredi 30 août 2013

Groupe Découverte : KVELERTAK (Roadrunner Records)

Une Sensation Hard venue du froid!

Dans ce contexte de rentrée, il est bon de se décrasser les esgourdes et ainsi partir à la conquête de nouveaux horizons rock. Allez prenez un billet d'avion pour la Norvège et accompagnez moi pour cette opération nommée Kvelertak.




Visuel de la pochete de l'album Meir (2013)
Déjà une petite leçon de prononciation s'impose, non? Eh oui comment demander un de leur disque, si cela devient mission impossible? Il n'empêche que ce nom n'est aucunement imprononçable, il suffit de dire Kuh-vell-er-tak et le tour est joué. Il faut savoir que Kvelertak signifie aussi "étouffement" ou "étranglement", c'est au choix. Bienvenu au pays des rires et des chants. Ce groupe, qui existe depuis 2007, a déjà un album éponyme à son actif sorti en 2010.  Ces six gaillards distillent un hard rock teinté hardcore aux relents légèrement punk, le tout saupoudré de feeling à grands renforts de riffs bien incisifs et détonants pour un groupe estampillé hardcore. En effet, ils jouent plus la carte de la transmission de mélopées, certes "couillues", mais en ayant une touche chiadée. Ici, nous avons à faire à un groupe authentique et qui sort son épingle du jeu dans tout ce qui se fait en matière de musique remplie de testostérone. On peut mentionner que peu de groupes hardcore intègrent du piano dans leurs compositions, eh bien eux, ils osent et le résultat est d'enfer. A propos de véracité, ils le sont jusqu'à chanter dans leur langue maternelle. Difficile de mieux faire en terme de fidélité à leur pays. Au niveau de la partie vocale, on se situe dans l'arrachement du larynx mais sans growler. Quid de la partie rythmique? Bien évidemment, il en va de soi qu'on va avoir à faire à du lourd. Une basse redoutable, efficace couplée à une batterie franche , directe , précise et qui ne tergiverse pas 30 ans. C'est en mars dernier que Kvelertak sortait leur second album Meir chez Roadrunner Records. Un opus toute en puissance que je vous recommande chaudement. 

En bref, Kvelertak un groupe qui n'a pas fini d'envahir les scènes rock n rollesques et les festivals. A noter qu'ils seront au Garage de Saarbrücken (Allemagne) le 1er octobre et au Divan du Monde le 13 octobre. 

Allez maintenant, c'est à vous de bosser, écoutez Blodtorst:


Alicia FIORUCCI

jeudi 29 août 2013

NEWS du jour: Paul McCartney + Daniel Darc

Bonjour à tous et toutes les rock n rolleux,

Aujourd'hui , jeudi 29 août, est marqué par deux nouvelles bien sympathiques dans le monde du rock.

En effet, nous avons eu l'occasion de découvrir le premier extrait du prochain album de Paul McCartney qui sortira mi octobre. Cette nouvelle mélopée s'intitule sobrement "New". A l'écoute de celle-ci rien de bien nouveau , mais que peut-on reprocher à un mec ayant une carrière de plus d'un demi siècle. Il n'empêche, bien que le morceau ne soit pas d'une originalité à toute épreuve, il est "popisant", frais et bien exécuté.

Allez trêve de parlotte, je vous laisse le soin de découvrir tout ça:

Deuxième nouvelle et pas des moindres puisqu'il s'agit de la parution d'un album posthume à Daniel Darc. En effet, avant sa disparition il était en collaboration avec Laurent Marimbert. Sortie de l'album le 30 septembre. 

Alicia FIORUCCI


  

lundi 26 août 2013

Nouveauté interactive : L'ENIGME DU LUNDI

Bonjour à tous les lecteurs et lectrices de Rocking in a Free World,

Un petit peu de nouveauté ne sera pas un mal.
C'est dans ce contexte de rentrée, qu'il me vient l'idée de lancer un petit jeu rock n rollien. Toujours en lien direct avec la musique du diable bien sûr.

Chaque lundi, retrouvez désormais "L'Enigme du Lundi" qui consiste à retrouver l'auteur d'une citation rock. 

Alors qui a dit ça ? 

"Toute ma vie durant, je n'ai eu de cesse de faire chier les gens, alors ce n'est pas maintenant que je vais m'arrêter" !

Pour jouer, rien de plus simple. 
Rendez-vous sur la page FaceBook du blog ICI, cliquez sur "j'aime" et participez!

Good luck et tous à vos souris!  

Alicia FIORUCCI

dimanche 25 août 2013

EXPO: ALLEN GINSBERG, La "Beat Generation" (Centre Pompidou Metz)

HELLO LES BEATNIKS!

Quoi de mieux que d'aller se cultiver un petit peu en ce dimanche 25 août ? En effet, c'est ce que je me suis donnée comme but dominical. C'est ainsi que je me dirige vers l'exposition Allen Ginsberg au Centre Pompidou de Metz. Cette rétrospective sur le poète américain et sur la Beat Generation se tient depuis le 31 mai et dure jusqu'au 9 septembre , donc si vous souhaitez vous y rendre, il ne vous reste plus beaucoup de temps. C'est ainsi que je vais vous livrer mes impressions afin de vous donner envie puisque le sujet est vraiment instructif et fascinant.  

Tout d'abord, attardons nous un moment sur le contexte de cette expo. Lorsque l'on pénètre dans le studio du musée (puisque c'est là qu'elle se tient) on est tout de suite mis dans l'ambiance grâce à un texte présentatif de Jean-Jacques Lebel. Cet homme est un artiste plasticien, écrivain, créateur de manifestations artistiques. Il est le chef d'orchestre de cette exposition culturelle. De plus, il a traduit les poèmes des auteurs fondateurs de ce mouvement littéraire et artistique. Voici ci-dessous, la mise en bouche de cette expo. 

Photo qualité Iphone agrandie.

Puis le texte ingéré, on passe aux choses sérieuses. Allen est vu sous différents angles à travers des extraits d'interviews, documentaires, photographies (où l'on retrouve, entre autres, le nom d'Alain Dister un pionnier de Rock n Folk, en guise d'"immortaliseur" de moment). Un autre module, et pas des moindres, est à notre disposition afin de s'enivrer des textes de Ginsberg. En effet, sur écran on voit défiler ses différents poèmes, dont le très célèbre Howl qui fut un tollé lors de sa sortie en 1956. En effet, dans les années 50 l'Amérique est en pleine guerre du Vietnam, ce qu'il réfute durement, ainsi que dans un carcan sexuel. Allen veut faire avancer les choses et prône la liberté sexuelle. D'ailleurs, il sera le fer de lance en faveur des homosexuels. C'est à lui que l'on doit le slogan "Flower Power". Au fur et à mesure de notre imprégnation de l'univers Ginsberg, on voit des noms tels que Burroughs, Kerouac, Corso, Giorno autant d'auteurs qui jouent un rôle important dans cette idéologie culturelle. Ces auteurs n'auraient pas pu être publiés sans l'aide de Lawrence Felinghetti. En effet, il fut à la tête d'une maison d'édition City Light Books qui publia les oeuvres des écrivains de la Beat Generation. Son nom revient souvent lors de notre promenade culturelle. Allen nous explique aussi sa capacité et habitude d'écrire sous substances illicites ainsi que son attachement à l'Inde. En effet, c'est lors de ses voyages au pays de Shiva qu'il fit ses plus belles expériences ... Ce n'est pas un hasard s'il fut proche de Timothy Leary. Les quelques dompteurs de plume américains fut influencés par un individu vivant en Hexagone. Cet homme n'est autre que Jean Genet. D'ailleurs, le Frenchy participa à la Convention Nationale Démocratique de 1968 à Chicago avec Ginsberg et ses compères. Des idées progressistes et anti-conformistes y sont exposées. Le début du mouvement hippie pointait le bout de son nez, mouvement anti guerre et en faveur des libertés sexuelles. C'est ainsi que l'on ne peut occulter le côté musical de cette exposition. En effet, l'univers jazz est bien présent ainsi que quelques performances ponctuelles de mise en musique des poèmes de Ginsberg avec des musiciens de renom tels que Steve Taylor (pour Father Death Blues) et Philip Glass (pour Wichita Vortex Sutra) mettant en avant le côté avant-gardiste et minimaliste. L'art cinématographique ne fut pas en reste puisque l'on nous offre des extraits de films ayant été inspirés par l'oeuvre de Kerouac, notamment Pull my Daisy réalisé par Robert Franck et dans lequel joue Ginsberg. Une dernière petite information qui sera sans doute agréable, Jean-Jacques Lebel nous gratifie d'un entretien INEDIT entre lui et Ginsberg qui n'est pas sans désuétude. 

Extrait de l'entretien , ci-dessus : Allen Ginsberg


En tout cas, cette exposition est une immersion totale dans l'Amérique des années 50 qui vous fait découvrir de manière concise le courant de la Beat Generation. Nos différents sens sont mis à contribution et se complètement merveilleusement dans cette balade à travers la Beat Generation. Il n'empêche que pour voir l'entièreté des modules présentés il faut soit la journée complète, soit venir plusieurs fois tant le sujet est exposé de fond en comble. En une phrase: une exposition intéressante et enrichissante que je recommande vivement. .  

Alicia FIORUCCI

mercredi 7 août 2013

ALICE COOPER, Live Report (29 juillet 2013, Saarbrücken)

Welcome to his Nightmare!

Il y a des mois où tu ne sais plus trop où donner de la caboche ! En effet, après l’avant première du film d’Aerosmith Rock of the Rising Sun, le concert de Pentagram, le groupe du célèbre Bobby Liebling  au Glazart et le show d’Alice Cooper, on peut dire que niveau rock n roll on est servi ! Il n’empêche que ce dernier événement rock n rollesque fut de haute voltige. Vincent Furnier, puisqu’il s’agit de son vrai patronyme, fut vraiment en très bonne forme. C’est en plein territoire teuton, à Saarbrücken, que le père du Shock Rock fît escale en ce 29 juillet 2013.



Alors commençons par le commencement de cette grande messe. C’est avec les anglais de Neonfly que les sons de la musique du diable retentissent. Des sons bien calibrés, bien construits après, on a cette impression de « déjà vu » du moins déjà entendu. Cela dit, le tout est très bien exécuté et on peut leur tirer notre chapeau puisque la barre est mise très haute. Eh oui, assurer la première partie de l’ancêtre de Marilyn Manson  doit vraiment être soumis à des pressions, et celles-ci non ingérables. C’est au bout d’une grosse demie heure qu’ils s’éclipsent en ayant gagné quelques futurs fans dans leur escarcelle. Quelques minutes passent afin de procéder au changement de plateau et voilà qui débarque … ? Monsieur  Alice Cooper himself. Les musiciens déboulent tour à tour jusqu’à ce que le patriarche fasse son entrée fracassante. C’est sur Hello Hooray que le petit théâtre des horreurs s’ouvre et ce pour notre plus grand plaisir. En effet, cette chanson permet de se plonger directement dans ce qu’il va suivre, c’est-à-dire, un florilège de grand délire rock n rollien.  Alice, comme à son habitude, soucieux de son apparence la soigne avec brio. Un pantalon moulant noir et rouge à l’instar d’un monsieur Loyal du rock et des ceintures skulls en veux-tu en voilà, sans oublier son make-up si reconnaissable, prouve que le gaillard n’a pas encore envie de s’enterrer avec des charentaises. Doté de son bâton il mène son groupe de main de maître et c’est qu’ainsi s’enchaîne House of Fire tiré de son album Trash. Et voilà c’est parti pour presque 2h de  pure folie rock. Ce que l’on remarque c’est qu’Alice ne reste pas focalisé sur une seule et unique période de sa longue et riche carrière mais qu’il exploite la globalité de ses talents. En effet, les périodes Trash, Welcome to my Nightmare, The Eyes of Alice Cooper, Hey Stoopid, Billions Dollars Babies, Killer etc … passent à la moulinette ! Que dis-je à la guillotine. Eh oui, celle-ci fut aussi de la fête. C’est grâce à Calico Cooper (la propre fille de Vincent) qu’il fut exécuté et ce, sauvagement, avant de revenir sur un brancard. Faut vraiment spécifier que les concerts d’Alice Cooper sont des spectacles vivants. Il ne s’agit pas uniquement de musiciens qui viennent là, dégainent leur instruments et puis « ciao bye bye, see you later » ! Que nenni, là, on est dans le faste et l’envie de faire passer un bon moment à ses fans. On peut, à ce propos, énoncer la présence d’un guignol géant à l’effigie de Frankenstein sur le célèbre Feed my Frankenstein. Moment exquis où l’on se croit dans Wayne’s World. Il est où Garth ? De plus, la chaise électrique, la camisole de force sont des éléments intégrants au show ce qui donne une note voire des gammes complètement délirantes à son rock n roll. Il ne s’agit pas de l’unique corde (non pas pour se pendre) à son arc ! Vincent se rappelle d’où il vient et ne snobe en rien ses congénères. C’est ainsi qu’il fit un quart d’heure d’hommage aux Beatles avec Revolution, Jimi Hendrix et son Foxy Lady, aux Doors et Break on throught ainsi qu’aux Who et My Generation. On constate que ses partenaires de scène sont d’un professionnalisme à toute épreuve. La jeune Orianthi ne laisse pas indifférent tant par son jeu que par son physique. Cela dit on ne peut occulter ses compères Tommy Henriksen, Ryan Roxy, Jonathan Mover, Chuck Garric qui ne sont pas en reste. C’est au bout d’une heure et demie que ce joyeux petit monde se retire pour nous revenir pour un rappel détonant. Eh oui, notre ami Furnier a plus d’un tour dans son sac, la cloche retentit et c’est un mix de School’s Out et Another Brick in the Wall, qu’il nous délivre. C’est ainsi que s’achève cette grande messe à grands renforts de lâché de ballons, cotillons et feu d'artifice. Energie, envie, compétence rock, hémoglobine, théâtralité seraient les noms qui s’acoquineraient joyeusement à ce spectacle.          


Alice Cooper appose sa signature sanguinolente en résistant à la médiocrité. De plus, à plus de 60 piges qui peut se targuer d’assurer un set de presque deux heures de hard rock pur et dur. En bref des nightmares comme ceux-ci j’en veux toutes les nuits, Vincent, tu reviens quand dans le coin ?

Lien photos: De Schluck de Heavymetal.lu ICI


I'm Eighteen, Live:



Alicia FIORUCCI