Un jour en studio!
Reverb, chorus, equalizer, delay,
compresseur etc… autant de termes techniques qui ne signifient pas grand-chose
au commun des mortels. Et pourtant, chaque amateur de musique s’en abreuve et
côtoie quotidiennement ces derniers en écoutant ses artistes favoris. Eh oui,
bienvenu dans l’envers du décor, c'est-à-dire, celui d’avant sortie d’un album,
à savoir : le mixage. Cette étape arrive juste avant celle du mastering
qui est la dernière avant le pressage du disque. On croit, à tort, que tout
tombe du ciel sans aucun travail derrière hormis celui créatif. Tout ceci n’est
qu’idée reçue car je peux vous assurer que le boulot accompli en amont est bel
et bien présent. J’ai eu l’occasion de passer quelques jours en compagnie du
groupe Shakin’ Street (prochain album en vu, ndlr) au Trianon Hall Studio
d’Alfortville tenu par Coco Meyer afin de découvrir cet aspect de l’univers
musical. Je vous le dis cash c’est quelque chose d’extrêmement fatiguant. Les
nerfs, les oreilles et le cerveau sont mis à rude épreuve et encore je ne suis
pas dans la cellule encéphalique des musiciens, j’étais là en tant que
« spectatrice». Cela dit, il faut être en complète possession de ses
moyens physique et moraux pour aboutir à un bon mix.
En effet, il n’est franchement pas aisé de trouver la bonne équation entre toutes les pistes de chaque titre et instrument, d’autant plus qu’il faut composer entre les différentes opinions et humeurs de chaque musicien à l’intérieur d’un seul et unique groupe. Et comme tout le monde doit s’en douter, un groupe c’est comme un couple, il y a foncièrement des désaccords. En tout cas, l’ingénieur du son, en l’occurrence JeanDa Glorioso dans cette situation, est à la fois un médiateur entre les « zicos » et à la fois un spécialiste afin de faire sonner un opus du feu de dieu. Et pour assurer tout cela, il faut une sacrée dose de courage, de patience et de persévérance pour atteindre son but et ses objectifs. Avant d’entamer le travail en profondeur, il y a une étape à ne pas omettre qui s’intitule : l’édition. Editer consiste à caler toutes les pistes afin qu’elles soient en rythme si celles sont en léger décalage afin que le rendu soit le plus propre et le plus homogène possible pour ensuite passer à la phase plus concrète. Assurément, on va écouter le même titre pendant des heures et reprendre chaque partie, ne serait ce que quelques secondes, afin d’en titrer le meilleur, ce qui peut vraiment paraître hautement fastidieux. Eh oui, trouver le bon effet sur la guitare, la basse ou autres voix est un exercice réservé à des professionnels qui ont l’esgourde très fine. D’autant plus, qu’il faut trouver le bon équilibre entre les instruments afin qu’aucun ne soit lésé et ainsi accroître leur pertinence dans le morceau. Toutes ces actions ne seraient pas possible sans l’usage d’un logiciel adapté comme notamment, Pro-Tools. Cependant, lorsque l’on arrive au résultat désiré, on en est que plus satisfait. Car lorsque l’on s’acharne sur un sujet et que l’on touche sa cible, ce qui, je vous l’accorde, n’est franchement pas une mince affaire, l’autosatisfaction est présente. L’ingé son est en quelque sorte un chirurgien esthétique sonore : il rabote, il retouche, il rallonge autant d’actions qui sont au service des musiciens sans gommer l’identité du groupe à qui il a à faire. Et enfin, lorsque le producteur est content du rendu final on passe à un autre morceau. Cela dit, on peut passer une journée entière sur un seul et unique titre ce qui n’est pas rien.
En effet, il n’est franchement pas aisé de trouver la bonne équation entre toutes les pistes de chaque titre et instrument, d’autant plus qu’il faut composer entre les différentes opinions et humeurs de chaque musicien à l’intérieur d’un seul et unique groupe. Et comme tout le monde doit s’en douter, un groupe c’est comme un couple, il y a foncièrement des désaccords. En tout cas, l’ingénieur du son, en l’occurrence JeanDa Glorioso dans cette situation, est à la fois un médiateur entre les « zicos » et à la fois un spécialiste afin de faire sonner un opus du feu de dieu. Et pour assurer tout cela, il faut une sacrée dose de courage, de patience et de persévérance pour atteindre son but et ses objectifs. Avant d’entamer le travail en profondeur, il y a une étape à ne pas omettre qui s’intitule : l’édition. Editer consiste à caler toutes les pistes afin qu’elles soient en rythme si celles sont en léger décalage afin que le rendu soit le plus propre et le plus homogène possible pour ensuite passer à la phase plus concrète. Assurément, on va écouter le même titre pendant des heures et reprendre chaque partie, ne serait ce que quelques secondes, afin d’en titrer le meilleur, ce qui peut vraiment paraître hautement fastidieux. Eh oui, trouver le bon effet sur la guitare, la basse ou autres voix est un exercice réservé à des professionnels qui ont l’esgourde très fine. D’autant plus, qu’il faut trouver le bon équilibre entre les instruments afin qu’aucun ne soit lésé et ainsi accroître leur pertinence dans le morceau. Toutes ces actions ne seraient pas possible sans l’usage d’un logiciel adapté comme notamment, Pro-Tools. Cependant, lorsque l’on arrive au résultat désiré, on en est que plus satisfait. Car lorsque l’on s’acharne sur un sujet et que l’on touche sa cible, ce qui, je vous l’accorde, n’est franchement pas une mince affaire, l’autosatisfaction est présente. L’ingé son est en quelque sorte un chirurgien esthétique sonore : il rabote, il retouche, il rallonge autant d’actions qui sont au service des musiciens sans gommer l’identité du groupe à qui il a à faire. Et enfin, lorsque le producteur est content du rendu final on passe à un autre morceau. Cela dit, on peut passer une journée entière sur un seul et unique titre ce qui n’est pas rien.
En tout cas, cette immersion dans cette partie de l’élaboration d’un disque fut vraiment intéressante car on se rend compte que la musique n’est pas un vain art. Bon cet article est à but informatif mais sans rentrer dans moult détails techniques que je laisse à la presse ultra-spécialisée. Cependant, il faut admettre qu’il y a du boulot accompli et tout cela mérite de la reconnaissance. Alors mesdames, mesdemoiselles et messieurs ne sous estimez pas l’art, courrez acheter des disques et surtout respectez les acteurs du monde musical !
Alicia FIORUCCI
Absolument bien dit !! ce sont les impressions que j'ai ressenti lors de séances auxquelles j'ai pu assister !!
RépondreSupprimerBel article qui se lit comme un rien et qui nous en apprends sur l'envers du décor !
RépondreSupprimerMerci Krauze Michel de ton commentaire qui marche main dans la main avec mon article!
RépondreSupprimerA la personne anonyme merci d'avoir pris du temps pour avoir lu ce petit article et ravie que vous ayez pu apprendre certains mécanismes de l'élaboration d'un disque !!
Cela à dû vraiment t'intéresser...C'est ,comme tu le dis la "Partie" la plus importante du travail en Studio.
RépondreSupprimerAvant ,on avait 16 où 24 pistes avec écho,reverb et compression c'était déja plus facile.Je crois que maintenant je serais perdu.